mercredi 5 juin 2019

Bilan du mois d'Avril & de Mai 2019

Salut tout le monde, je vous retrouve aujourd'hui pour mon double bilan d'avril et de mai. Ayant été absente pendant plusieurs semaines du à mes partiels, je n'ai pas pu vous présenter mon bilan d'avril mais j'y remédie aujourd'hui. J'espère qu'il vous plaira. Bonne lecture :)

En deux mois, j'ai eu l'occasion de lire 8 livres (merci les exameeeeennnsss !). J'ai tout de même eu un coup de cœur et de très bonnes découvertes malgré quelques lectures moyennes. Au total, j'ai lu 2572 pages. 

- Les gens heureux lisent et boivent du café d'Agnès Martin Lugand : 4/5
- Rouille de Floriane Soulas : 3,5/5
- Madharva de Mathieu Rivero : 3/5
- Celle du milieu de Kirsty Applebaum : 4/5
- Iskari (T1) Asha, tueuse de dragons de Kristen Ciccarelli : 5/5
- Brooklyn de Colm Toibin : abandon au bout de 100 pages
- Héros de l'Olympe (T4) La Maison d'Hadès de Rick Riordan : 4,5/5
- It de Catherine Grive : 2,5/5





Durant ces deux mois, j'ai visionné peu de séries car je regarde à nouveau la série Downton Abbey avec ma maman pour être prête pour le film en septembre ;) J'ai donc vu 16 épisodes au total à travers 4 séries différentes.

- The Big Bang Theory : Saison 12 Épisode 17 à 24 > série terminée (my heart is broken)
- How to get away with murder : Saison 5 Épisode 9
- Stay Here : Saison 1 Épisode 1 à 3
- Tiny House Nation : Saison 1 Épisode 1 à 4



Côté films, je suis restée productive avec 13 films vues au total et quelques coups de cœur à la clé ! 

- Isn't it romantic : 4/5
- La Princesse de Chicago : 3,5/5
- Forrest Gump : 5/5 
- Astérix et le secret de la potion magique : 5/5
- Simetierre : 2/5
- Pentagon Papers : revisionnage
- Le Grand Bain : 4/5
- Black Swan : 4,5/5
- Brothers : 4/5
- Avengers Endgame : 5/5
- Creed II : 3/5
- Brooklyn : 3/5
- Minimalism : a documentary about the important things : 4,5/5






Voilà tout le monde, j'espère que cet article vous aura plu :) Je vous souhaite un joli mois de juin ! À bientôt !

mardi 4 juin 2019

Chronique "Voltaire mène l'enquête (T1) La baronne meurt à cinq heures" de Frédéric Lenormand



"Qui a osé assassiner la baronne chez qui Voltaire coulait des jours heureux ? En ce froid février 1733, c'est la rue qui attend notre philosophe (ou pire, la Bastille !). Il lui faut donc retrouver le criminel sans délai avant que celui-ci ne s'en prenne à d'autres honnêtes gens - à lui-même, par exemple. Heureusement, avec l'aide providentielle d'Émilie du Châtelet, Voltaire ne manque pas de ressources. Brillante femme de sciences, enceinte jusqu'au cou, celle-ci va l'accompagner dans son enquête où les subtilités féminines triompheront bien souvent de la philosophie. Ensemble, ils devront affronter de redoutables héritières en jupons, des abbés benêts et des flûtistes sanguinaires, décrypter des codes mystérieux, et surtout échapper à un lieutenant général de police prêt à embastiller Voltaire au moindre faux pas..."


Le personnage de Voltaire est LE sujet du roman. Ces traits sont exagérés afin d’apporter du comique dans l’histoire même si je suis convaincue que le véritable Voltaire devait fortement ressembler à ça à l’époque. Il m’a fait rire à plusieurs reprises par son ego, sa répartie et sa fierté constante. C’est un personnage fort et vraiment attachant. 

J’ai aussi beaucoup aimé le personnage d’Émilie du Châtelet, une femme forte, avec du caractère, de la curiosité et surtout très intelligente. Femme de sciences, elle accompagne Voltaire dans son enquête et se révèle être le personnage qui la résout. On s’y attache beaucoup et ses dialogues avec Voltaire sont très intéressants. 

Concernant l’intrigue policière, elle ne m’a pas paru phénoménale et le personnage de Voltaire lui vole un peu la vedette. Elle était sympathique à suivre mais peu surprenante. À voir si les prochaines éveilleront davantage ma curiosité. Quant à l’aspect historique, beaucoup de recherches ont été réalisées, ce qui est fort appréciable et nous permet de nous immerge à 100% dans l’époque et la vie de nos personnages. On traite de religion, des Lumières, de la censure, de la liberté d’expression etc.

L’écriture est sûrement ce qui m’a le plus enchanté avec le personnage de Voltaire, bien sûr. Écriture comique, travaillée et originale, elle en reste pour le moins prenante. L’auteur n’est pas tombé dans le piège d’avoir une plume trop originale au risque de ne pas comprendre l’histoire et de mettre de la distance entre les personnages et le lectorat. 

Note : 4/5

lundi 27 mai 2019

Chronique "Ne Tirez pas sur l'Oiseau Moqueur" de Harper Lee


Maison d'édition : Le Livre de Poche

Date de publication : 11 juillet 1960

Nombre de pages : 435 pages

Genre : Historique

Catégorie : Adulte

Tome : One-shot

Prix : Grand Format : 22,90€
          Poche : 6,60€

Format : Poche

"Maycomb, petite ville de l'Alabama, pendant la Grande Dépression. Atticus Finch élève seul ses deux enfants, Jem et Scout. Avocat intègre et rigoureux, il décide, envers et contre tous les préjugés moraux et politiques de son époque, de défendre un Noir accusé d'avoir violé une Blanche."

  J’ai été touchée par Atticus et Scout, nos deux personnages principaux. Atticus est un exemple de paternalité, un homme juste et honnête envers ses enfants, qui ne les prend pas pour des demeurés, les laisse vivre leurs vies comme ils l’entendent tout en étant protecteur. Quant à Scout, c’est une jeune fille très intelligente, curieuse et aventureuse. On la voit évoluer au fil du roman et prendre conscience des injustices qui l’entourent comme le racisme. 

  Au niveau de l’histoire, je l’ai trouvé très longue même si elle demeure intéressante. Le résumé nous la présente comme l’histoire du procès d’Atticus mais il n’arrive qu’au dernier tiers du roman environ. Le reste concerne la vie de Scout, son évolution et sa vision des choses du haut de ses 5/6 ans. Cela reste tout de même agréable à suivre mais j’ai trouvé la partie sur le procès plus prenante que le reste. Cela doit être intéressant de l’étudier en cours autour de la thématique de l’enfance, de l’innocence etc. 

  Évidemment, qui dit classique du XXe s, dit racisme mais aussi sexisme comme dans une majorité de roman de l’époque. Cela m’a fait lever les yeux au ciel, pousser des soupirs d’ennui surtout concernant le personnage de Scout qui subit à de nombreuses reprises des réflexions sur ses habits, sa manière d’être, le fait de s’amuser etc. Je pense que l’autrice essaye de mettre en avant la stupidité de bien se tenir en société pour les filles tandis que les garçons peuvent faire ce qu’ils veulent sans être réprimandés. La frontière entre l’éducation des garçons et des filles est très présente dans l’histoire. Cela permet peut-être d’ouvrir les yeux des lecteurs sur la condition des femmes & filles à l’époque, en tout cas, je l’espère. 

  L’écriture est travaillée et agréable à lire même s’il s’agit d’une traduction. Elle m’a permis de continuer le roman malgré les longueurs de l’intrigue. Je comprends à présent pourquoi ce roman est si connu et pourquoi il est étudié par tous les étudiants aux États-Unis. Il traite de notions essentielles faisant partie de la culture mondiale. C’est un roman qui dénonce les injustices de l’époque tout en faisant écho à notre époque.

Note : 4/5