dimanche 21 octobre 2018

Chronique "City of Ghosts" (T1) de Victoria Schwab


Maison d'édition : Scholastic

Date de publication : 28 août 2018

Nombre de pages : 272 pages

Genre : Fantastique

Catégorie : Jeunesse

Tome : 1

Prix : Hardback : 16,50€
          Paperback : 9,59€

Format : Paperback

"Ever since Cass almost drowned (okay, she did drown, but she doesn't like to think about it), she can pull back the Veil that separates the living from the dead . . . and enter the world of spirits. Her best friend is even a ghost.
 So things are already pretty strange. But they're about to get much stranger. When Cass's parents start hosting a TV show about the world's most haunted places, the family heads off to Edinburgh, Scotland. Here, graveyards, castles, and secret passageways teem with restless phantoms. And when Cass meets a girl who shares her "gift," she realizes how much she still has to learn about the Veil -- and herself. And she'll have to learn fast. The city of ghosts is more dangerous than she ever imagined."


J’ai lu ce roman dans le cadre de l’Obscurus Book Club, un club littéraire organisé sur Instagram. J’ai passé un bon moment en compagnie de ce roman jeunesse.

Dans ce premier tome, nous découvrons Cassidy qui le don de traverser le Voile qui sépare le monde des morts des vivants. J’ai beaucoup aimé suivre cette jeune fille au fil de ses péripéties. Elle a un bon sens de l’humour, plein de sarcasme et est très intrépide. Elle est accompagnée de son meilleur ami, Jacob, un personnage secondaire plutôt bien traité par l’autrice et qui promet une belle histoire par la suite.

Concernant l’univers, on le découvre avec plaisir mais je m’attendais à quelque chose de plus originale de la part de Victoria Schwab. Je lis rarement des romans dans lesquels évoluent des fantômes et le monde au-delà du Voile n’a pas réussi à m’emporter autant que je le souhaitais. Cependant, le cadre choisi par l’autrice est propice à un bon roman à l’ambiance creepy : on découvre la ville d’Edinburgh à travers les yeux de Cassidy ainsi que les légendes qui font de cette ville, l’une des plus hantées du monde.

Pour ce qui est de l’intrigue, j’ai aimé le rythme de l’histoire : l’autrice enchaîne les péripéties, ne s’appesantit pas sur des détails inutiles afin de ne pas perdre l’attention de son jeune lectorat. J’aurais souhaité être un peu plus surprise par le déroulement de l’histoire, les retournements de situation étant assez prévisibles selon moi. Je n’oublie évidemment pas que ce roman est destiné aux jeunes et que j’écris cette chronique avec mon regard de jeune adulte. Je pense que c’est un roman qui peut énormément plaire aux enfants à partir de 9/10 ans qui souhaitent avoir quelques frayeurs avant d’aller se coucher.

Pour conclure, je n’ai rien à redire sur l’écriture de Victoria Schwab. Elle a su me transporter dans son univers grâce à une plume fluide et addictive. Je recommande ce roman pour ceux qui sont frileux face à la lecture en VO anglaise mais qui souhaitent tout de même se lancer. Je lirai la suite avec  curiosité à sa sortie !

Note : 3,5/5              

samedi 20 octobre 2018

Chronique "Le Cimetière des Livres Oubliés (T1) L'Ombre du Vent" de Carlos Ruiz Zafon


Maison d'édition : Pocket

Date de publication : 2001

Nombre de pages : 672 pages

Genre : Historique

Catégorie : Adulte

Tome : 1/4

Prix : Grand Format : 22€
          Poche : 8,30€

Format : Poche

"Dans la Barcelone de l’après-guerre civile, « ville des prodiges » marquée par la défaite, la vie est difficile, les haines rôdent toujours. Par un matin brumeux de 1945, un homme emmène son petit garçon – Daniel Sempere, le narrateur – dans un lieu mystérieux du quartier gothique : le Cimetière des Livres Oubliés. L’enfant, qui rêve toujours de sa mère morte, est ainsi convié par son père, modeste boutiquier de livres d’occasion, à un étrange rituel qui se transmet de génération en génération : il doit y « adopter » un volume parmi des centaines de milliers. Là, il rencontre le livre qui va changer le cours de sa vie, le marquer à jamais et l’entraîner dans un labyrinthe d’aventures et de secrets « enterrés dans l’âme de la ville » : L’Ombre du Vent."


J’ai lu ce roman dans le cadre de mon challenge de lire plus de pavés. J’ai passé un bon moment avec ce roman mais il est loin d’être un coup de cœur.

Dans ce roman, nous suivons le jeune Daniel qui se rend pour la première fois, après la Seconde Guerre Mondiale, dans le Cimetière des Livres Oubliés dans lequel il trouve L’Ombre du Vent de Julian Carax. J’ai plutôt apprécié suivre ce personnage que l’on voit grandir au fil des pages. Un brin naïf, il est loyal, sentimental et intelligent. Je me suis plutôt attachée à lui-même si ce n’est pas un personnage qui restera gravé dans ma mémoire.

Concernant les personnages secondaires, il y en a une sacré variété, tous aussi intéressants les uns que les autres. L’auteur leur attribue une place importante dans le roman ce qui est assez surprenant, comparé à d’autres romans. Ils apportent tous à leur manière un petit quelque chose à l’histoire.

On arrive au point fort et faible de ce roman : l’intrigue. J’ai aimé être plongé dans cet univers empreint de littérature et de poésie. L’auteur nous plonge avec facilité dans son univers ponctué de descriptions enchanteresses. Cependant, je n’ai pas été émotionnellement prise dans le roman durant les 400 premières pages alors qu’il en compte 600. Vous vous doutez qu’il y avait donc des longueurs dans le récit et que je n’ai ressenti que peu de choses durant les deux premiers tiers du roman. L’auteur passe un long moment à mettre en place son intrigue et à la développer, ce qui ne me dérange pas habituellement. Mais Carlos Ruiz Zafon n’ajoute de l’action à son histoire que très tard. Néanmoins, les 200 dernières pages étaient intenses, remplies de péripéties et de surprises.

Un aspect du roman m’a quelque peu gêné durant ma lecture. J’ai remarqué à plusieurs reprises des remarques sexistes, homophobes, racistes prononcées par des personnages secondaires importants dans l’histoire. Je suis consciente que l’Espagne du XXe siècle n’était pas différente des autres pays concernant l’opinion sur les noirs, les femmes ou encore les homosexuels. Faire quelques remarques au fil du livre permet, en effet, de retranscrire l’atmosphère de l’époque et c’est important dans un roman historique. J’ai appris récemment, après quelques recherches, que l’auteur avait tenté de retranscrire les pensées franquistes de l’époque (gouvernement de Franco). Quand Franco est arrivé au pouvoir, tous les droits que les femmes avaient pu acquérir auparavant leur ont été enlevés. Cependant, j’ai trouvé que l’auteur en faisait trop dans son roman et cela m’a profondément dérangé durant ma lecture.

Pour finir, j’ai beaucoup aimé la plume de l’auteur et du traducteur français François Maspero. Travaillée et fluide, elle est ponctuée de poésie et a du charme. J’ai le deuxième tome de la saga dans ma PAL mais je pense attendre un peu avant de m’y plonger.

Note : 3,5/5

samedi 13 octobre 2018

Chronique "Lady Helen (T2) Le Pacte des Mauvais Jours" d'Alison Goodman



Maison d'édition : Gallimard Jeunesse

Date de publication : 31 août 2017

Nombre de pages : 592 pages

Genre : Fantastique / Historique

Catégorie : Young Adult

Tome : 2/3

Prix : 19,50€

Format : Grand format

"Brighton, été 1812...Chassée par son oncle, lady Helen a trouvé refuge dans la station balnéaire à la mode. Déguisée en homme, elle s'entraîne avec lord Carlston à développer ses étranges pouvoirs. Lorsqu'au cours d'une soirée mondaine elle croise le duc de Selburn, Helen se retrouve au cœur de la rivalité entre les deux hommes. Mais ses propres sentiments ne pèsent guère au regard des intérêts du Club des mauvais jours. L'un de ses membres éminents est venu lui confier une mission très délicate..." 


J’avais hâte de me replonger dans cette saga et ça a été chose faite grâce au Pumpkin Autumn Challenge ! J’ai passé un excellent moment en compagnie de ce deuxième tome :)

Nous continuons à suivre Lady Helen et tous les personnages secondaires du premier tome dans cette suite se déroulant cette fois-ci à Brighton. J’aime toujours autant le personnage d’Helen. On l’a voit clairement évolué dans ce second tome surtout dans la deuxième partie du roman. Elle montre enfin son véritable caractère, prend les choses en main et ne demeure pas prudente. C’est une jeune femme loyale, intelligente et très badass à la fin de ce tome.

Concernant les personnages secondaires, je me suis beaucoup plus attachée à Lord Carlston dans cette suite mais aussi à Mr Hammond et à Darby. Ces personnages évoluent avec Helen. Les relations qui nouent tous ces personnages sont authentiques et agréables. Évidemment, j’ai trouvé certains personnages détestables comme Lord Sidmouth, Pike ou encore Lady Margaret.

Pour ce qui est de l’intrigue, il y a, selon moi, des longueurs au début de ce tome puis l’intrigue monte crescendo avec un bon rythme et une tension de plus en plus présente. La deuxième partie est un condensé d’actions, de révélations et de retournements de situation gérés avec succès par l’auteur. Quant à l’univers, il est un peu plus développé ici mais j’en attends plus dans la suite de l’histoire. Le côté historique est, quant à lui, toujours aussi bien documenté et traité par l’autrice.

Pour finir, même s’il s’agit d’une traduction, j’ai encore une fois été emportée par l’écriture de l’autrice à la fois fluide, travaillée et prenante. J’ai hâte de découvrir le troisième et dernier tome de cette saga en espérant qu’il paraisse l’année prochaine ! (*croise les doigts*)

Note : 4/5


The Dark Days Club Aesthetic

dimanche 7 octobre 2018

Chronique "Carnaval" de Ray Celestin


Maison d'édition : 10/18

Date de publication : 19 mai 2016

Nombre de pages : 528 pages

Genre : Policier / Historique

Catégorie : Adulte

Tome : 1

Prix : Grand Format : 21€
          Poche : 8,80€

Format : Poche

"Lorsqu'en 1919 un tueur en série s'attaque aux habitants de La Nouvelle-Orléans en laissant sur les lieux de ses crimes des cartes de tarot, la panique gagne peu à peu. On évoque le vaudou. Les victimes étant siciliennes, les rivalités ethniques sont exacerbées. Un policier, Michael Talbot, un journaliste, John Riley, une jeune secrétaire de l'agence Pinkerton, Ida, et un ancien policier tout juste sorti de prison, Luca D'Andrea, vont tenter de résoudre l'affaire. Mais eux aussi ont leurs secrets... Alors qu'un ouragan s'approche de la ville, le tueur, toujours aussi insaisissable, continue à sévir. Le chaos est proche."

J’ai lu ce roman dans le cadre du Pumpkin Autumn Challenge et j’ai passé un très bon moment de lecture !

                Dans ce premier tome, nous suivons quatre personnages principaux : Michaël Talbot, Ida, Luca et John Riley. Je ne me suis pas forcément attachée à ces personnages mais j’ai aimé suivre chacune de leurs aventures. Ils font tous face à différents problèmes du quotidien : le racisme, le sexisme, l’addiction… Ils sont tous très perspicaces et intelligents mais manquent peut-être un peu de chaleur pour être attachant.

                Ces quatre protagonistes enquêtent séparément sur les meurtres du Tueur à la Hache. Le côté policier du roman est très bien ficelé mais il est difficile de suivre le cheminement et le raisonnement des personnages à cause du trop grand nombre de personnages secondaires. Cependant, j’ai apprécié découvrir cette histoire basée sur des faits réels et se déroulant dans l’ambiance prenante des années 20 à la Nouvelle-Orléans entre jazz, Louis Armstrong, drogues, alcools, prostitution et fêtes. On arrive à être immergé dans cette période historique. Quant à la fin, je l’ai trouvé très addictive et elle m’a donné très envie de lire la suite !

                Enfin, j’ai plutôt apprécié la plume de l’auteur à la fois fluide et prenante par moment. Le second tome promet d’être meilleur selon moi !

Note : 4/5