lundi 26 mars 2018

Chronique "Le Dernier Souffle (T1) Le Don" de Fiona McIntosh


Maison d'édition : Milady

Date de publication : 2 octobre 2009

Nombre de pages : 672 pages

Genre : Fantasy

Catégorie : Adulte

Tome : 1/3

Prix : 9.00 €

Format : Poche


"Encore adolescent, Wyl Thirsk doit assumer le rôle pour lequel on le destinait depuis sa naissance : commandant en chef des armées de Morgravia! Une responsabilité qui le conduit à la cour du prince Celimus, un despote sadique. Là, un geste de bonté envers une sorcière condamnée au bûcher vaudra à Wyl un don miraculeux, ainsi que la colère de son seigneur et maître. Contraint de lui obéir, Wyl est envoyé au Nord où la guerre menace, pour une mission suicidaire à la cour ennemie... avec pour seule arme un mystérieux pouvoir dont il ne soupçonne pas même l'existence. Or, s'il n'embrasse pas le Dernier Souffle, il signera sa perte... et celle du pays qu'il a juré de défendre."

J’avais très envie de découvrir Fiona McIntosh, une auteure réputée en littérature fantasy. Malheureusement, le premier tome de sa saga Le Dernier Souffle a été une déception.

Dans ce premier tome, nous suivons Will, un jeune guerrier qui se retrouve propulsé au rang de chef des armées suite à la mort de son père sur le champ de bataille. Will est, je pense, l’un des seuls personnages auquel je me suis attachée même si cela a été uniquement durant le premier tiers du roman. Il subit une transformation au bout de 200 pages environ qui ne m’a pas plu, j’ai eu l’impression de perdre son charme et ce qui faisait son originalité. Concernant les personnages secondaires, je les ai trouvés très clichés et cela m’a beaucoup gêné durant ma lecture. On rencontre la princesse en détresse, le méchant roi sadique, des personnages vus et revus en fantasy. L’histoire manquait aussi cruellement de femmes fortes, badass, indépendantes. Nous avons l’esquisse d’une femme forte mais finalement, on en entend peu parler dans ce premier tome et elle se retrouve à devoir faire ce que les hommes lui disent de faire. La variété des orientations sexuelles et des origines était aussi inexistante : nous avons uniquement affaire à des hommes blancs et hétéros. Je comprends pourquoi ce roman a eu du succès à l’époque mais en 2018, il me paraît un peu dépassé par l’évolution des mentalités.

Concernant l’univers, il est simple et assez limité géographiquement avec trois comtés qui se battent entre eux. J’aurais aimé un peu plus de fantasy avec de la magie, des créatures et plus d’originalité. L’auteure aurait peut-être pu développer un peu plus son univers sur les 660 pages que fait le roman surtout que l’intrigue n’avance pas à un rythme effréné. En effet, ce premier tome contient un certain nombre de longueurs. Le don que Will reçoit au début de l’histoire n’est pas beaucoup développé, l’intrigue entre les royaumes se met en place puis stagne. J’aurais voulu plus d’actions et un peu moins de discussions et de réflexions entre les personnages. Un autre point m’a gêné durant ma lecture : le sexisme. Tous les 2/3 pages, on se heurte à une remarque sexiste sur un personnage féminin de l’histoire. C’est affreusement horripilant surtout que l’auteure est une femme. Contrairement aux pensées préétablies, écrire de la fantasy médiévale ne veut pas forcément dire insérer du sexisme dans l’histoire, ce n’est pas un critère d’écriture.

Pour conclure cette chronique peu élogieuse, j’ai trouvé l’écriture de Fiona McIntosh travaillée et fluide mais je n’ai pas réussi à m’immerger dans son univers à cause des points évoqués précédemment. Je pense ne pas retenter l’aventure avec cette auteure et me plonger dans d’autres sagas de fantasy qui, je l’espère, me plairont davantage.

Note : 1,5/5

dimanche 25 mars 2018

Chronique "L'Héritier des Draconis (T3) La Baie aux Arcs-en-ciel" de Carina Rozenfeld


Maison d'édition : Gulf Stream

Date de publication : 1er mars 2018

Nombre de pages : 336 pages

Genre : Fantasy

Catégorie : Jeunesse

Tome : 3

Prix : 12,90 €

Format : Semi-poche


Attention, le résumé suivant contient des spoilers sur les deux premiers tomes de la saga !
"Malgré un piège tendu par son oncle, Elliott, toujours accompagné de Tamara et Gédéon, ainsi que d'Achille le chat qui parle, parvient à retourner à Draconia. Son objectif : aller sauver ses amis Léna et Gulliver qui avaient été engloutis par une tornade près de la baie aux arcs-en-ciel. Mais tout ne se passe pas exactement comme prévu...Le hasard n'existe pas à Draconia, et les rencontres qu'ils vont faire en chemin vont les mettre sur la piste d'un nouveau mystère à résoudre... Trouver de nouvelles réponses aux questions concernant son passé permettra-t-il à Elliott de vaincre Kian ?"


Grâce aux éditions Gulf Stream, j’ai pu continuer l’aventure de l’Héritier des Draconis de Carina Rozenfeld au mois de mars avec le troisième tome de la saga. Malheureusement, il s’agit du tome que j’ai le moins apprécié de la saga pour le moment.

Nous retrouvons les personnages d’Elliot, Tamara et Gédéon, un an après les évènements du deuxième tome. Ce sont vraiment des personnages jeunesse très sympas à suivre, mignons, plutôt matures mais peu développés. Ce sont des personnages pour jeunes lecteurs donc le développement n’est pas forcément nécessaire.

Comme dit un peu plus haut, il s’agit du tome que j’ai le moins apprécié. L’intrigue m’a semblé très longue à se mettre en place. J’avais l’impression qu’au début de ce tome, on retournait au début de l’intrigue du premier tome. Il faut attendre la moitié du roman avant d’avoir quelques révélations sur les personnages. On approfondit notamment le passé des parents d’Elliot. La fin est toujours aussi sympa même si assez prévisible. Cependant, les quelques surprises de cette histoire donnent tout de même envie de lire la suite. Du côté de l’univers, on continue à découvrir de nouvelles villes, de nouveaux personnages assez mystérieux et des créatures démoniaques.

Pour finir, la plume de Carina Rozenfeld est toujours aussi fluide et sympa à lire en plus d’être travaillée, ce qui n’est pas commun pour de la jeunesse.

Note : 3/5

jeudi 22 mars 2018

Chronique "Qui Ment ?" de Karen M. McMannus


Maison d'édition : Nathan

Date de publication : 22 mars 2018

Nombre de pages : 464 pages

Genre : Thriller

Catégorie : Young Adult

Tome : One Shot

Prix : 17, 95 €

Format : Grand Format


"Une intello, un sportif, un délinquant, une reine de beauté... un meurtrier. Qui allez-vous croire ?
Dans un lycée américain, cinq adolescents sont collés : Bronwyn (l'élève parfaite), Addy (la fille populaire), Nate (le délinquant), Cooper (la star du baseball) et Simon (le gossip boy du lycée). Mais Simon ne ressortira jamais vivant de cette heure de colle... Et les enquêteurs en sont vite sûrs, sa mort n'est pas accidentelle. Dès lors qu'un article écrit par Simon contenant des révélations sur chacun d'eux est découvert, Bronwyn, Addy, Nate et Cooper deviennent les principaux suspects du meurtre. 
Ce qui est sûr, c'est qu'ils ont tous quelque chose à cacher..."


Aujourd’hui sort Qui Ment ? de Karen M. McMannus et en ce jour de sortie, je vous partage mon avis sur ce thriller young-adult. Comme vous le savez peut-être, je n’ai pas l’habitude de lire des thrillers et j’ai pourtant passé un agréable moment avec ce roman.

Dans cette histoire, nous suivons quatre lycéens. Même s’ils incarnent tous des profils très clichés, je me suis attachée à eux grâce à leurs passés et leurs situations. Le développement psychologique n’est pas forcément très profond mais j’ai aimé les suivre. Au fur et à mesure de la lecture, les préjugés qui les entourent se déconstruisent pour le plus grand plaisir du lecteur.

Du côté de l’intrigue, l’auteur instaure un certain rythme pour ne pas nous ennuyer grâce à des chapitres courts et à une alternance des points de vue. Cependant, concernant la fin de l’histoire et la révélation finale, je n’ai été surprise qu’à moitié. Le tueur était dans l’une de mes deux hypothèses mais ce qui m’a surprise, c’est surtout la manière dont cela s’est déroulé et les raisons du meurtre. Je ne peux pas plus épiloguer dessus au risque de vous spoiler malheureusement.

Enfin, j’ai plutôt apprécié l’écriture de l’auteur. Même si j’ai lu ce roman à travers une traduction, elle m’a semblé très prenante et addictive. C’est un roman que j’ai dévoré en seulement 2/3 jours. Je lirai le prochain roman de l’auteur avec grand plaisir et pourquoi pas cette fois-ci découvrir la plume originale de l’auteur.

Note : 4/5



lundi 19 mars 2018

Le film "Black Panther"



Date de sortie : 14 février 2018

Durée : 2h 15min

Produit par : Ryan Coogler

Acteurs principaux : Chadwick Boseman, Michael B. Jordan, Lupita Nyong'o, Danai Gurira, Letitia Wright...

Genre : Science-fiction, Fantastique, Super-héros, Action

Nationalité : Américaine

Lien vers la bande annonce




Au mois de février, j’ai eu l’occasion de découvrir le dernier film Marvel avant l’arrivée d’Avengers : Infinity War. J’étais assez sceptique concernant ce nouvel opus. J’avais peur de retomber dans des clichés ou bien de voir un schéma d’intrigue déjà utilisé par le passé. Contre toute attente, j’ai été complètement happée par Black Panther et je n’ai qu’une hâte : revoir ces personnages dans le prochain Marvel !



Je pense que la première chose qui me vient en tête en repensant à ce film est la place des femmes. Marvel a rehaussé le niveau de femmes badass qui se comptait autrefois sur les doigts d’une main. Guerrière, stratège, intelligente, sublime et avec un bon sens de l’humour, j’ai été subjuguée par ce casting. Je me suis donc beaucoup attachée à ces femmes auxquelles nous aimerions ressembler. Concernant le personnage de Black Panther, je l’ai plutôt bien apprécié grâce à son courage et sa détermination mais j’aurai aimé un personnage avec plus d’humour. J’ai aussi été agréablement surprise de voir Martin Freeman au casting dans un rôle d’espion de la CIA. Découvert dans la série Sherlock aux côtés de Benedict Cumberbatch et dans la trilogie Le Hobbit, c’est un acteur que j’apprécie beaucoup. Peut-être aurions-nous un petit clin d’œil entre Docteur Strange et son personnage dans Avengers 3 ?



Niveau intrigue, on  ne s’ennuie absolument jamais. L’intrigue se divise en plusieurs voies et les scènes d’action sont assez captivantes. Je pense que l’univers développé dans ce nouveau film y est pour quelque chose. Avec la place des femmes, c’est le point qui m’a le plus marqué. Les réalisateurs ont développé toute une mythologie mélangeant technologies et légendes africaines accompagnée d’un magnifique graphisme. Des costumes aux coutumes, nous sommes véritablement plongés dans l’histoire africaine. On renouvelle le genre des super-héros mais aussi des films d’action et d’aventure. J’espère que ce film inspirera d’autres réalisateurs pour créer des films sur ce pays. On en manque cruellement de nos jours !



Note : 4,5/5

dimanche 18 mars 2018

Le film "Pentagon Papers"



Date de sortie : 24 janvier 2017

Durée : 1h 57min

Produit par : Steven Spielberg

Acteurs principaux : Meryl Streep, Tom Hanks, Sarah Paulson...

Genre : Drame, Thriller, Histoire vraie

Nationalité : Américain

Lien vers la bande annonce



J’ai eu l’occasion de découvrir ce film sur grand écran au mois de février et il fait, à présent, parti des meilleurs films de mon année 2018.



Steven Spielberg nous plonge en plein cœur de l’affaire des Pentagon Papers. Nous parlons ici de plusieurs centaines de rapports concernant la guerre de Vietnam et dont la synthèse démontre que cette guerre était perdue d’avance pour les Américains alors que des hommes étaient encore envoyés au combat. Ces dossiers ultra secrets ont été occultés afin que l’opinion publique ne soit jamais informée de ces constatations. Ce film nous expose la divulgation de ces informations par les journaux américains durant les années 70. C’est une affaire qui nous montre ô combien les hommes politiques se permettent de manipuler l’opinion d’une nation. Nous suivons des journalistes du Washington Post qui tentent, de leur côté, d’afficher ces dossiers dans la légalité juridique afin de stopper un conflit mondial.



Pentagons Papers exploite de nombreux thèmes. Tout d’abord, on nous explique de la manière la plus complète possible les enjeux de cette affaire, puis, nous découvrons aussi tous les coulisses d’un journal américain à cette époque. De l’imprimerie au droit de publier, l’univers du journalisme est très bien représenté. Un autre thème qui m’a particulièrement touché est le féminisme. Ce sujet est principalement incarné par le personnage de Meryl Streep, directrice du journal, qui doit faire le choix de dévoiler ou non les dossiers en sa possession. C’est un personnage féminin qui évolue considérablement tout le long du film. On assiste à une montée en puissance de son assurance et de sa confiance en soi dans un monde essentiellement masculin. La fin est totalement inspirante et prouve sa puissance ainsi que la reconnaissance de l’opinion publique pour ses actions. Évidemment, le jeu d’acteur de Meryl Streep est grandiose tout comme celui de Tom Hanks. On s’attache beaucoup aux deux personnages. Ce sont des personnages forts ayant un lien authentique basé sur l’aide et le professionnalisme.



J’ai aussi adoré ce film grâce à la maîtrise du rythme de l’histoire. La tension montre crescendo, au fur et à mesure que l’on collecte les informations. L’ambiance est de plus en plus prenante et réussit à tenir le spectateur en haleine. Quant à la toute fin, je vous avoue que je ne m’y attendais clairement pas et elle me réjouit au plus haut point. Je ne révélerai rien mais je peux vous dire que j’ai hâte de le revoir dès sa sortie en DVD.

Note : 5/5

vendredi 9 mars 2018

Chronique "Gingo" de Sarah Cohen-Scali


Maison d'édition : Gulf Stream

Collection : Electrogène

Date de publication : 1er février 2018

Nombre de pages : 360 pages

Genre : Dystopie

Catégorie : Young-Adult

Tome : One-shot

Prix : 17, 50 euros

Format : Grand Format

"Le mur. Il sépare la Cité Bleue de la Cité Blanche, Smartcity à la pointe de la technologie. Jade vit du côté bleu, là où le travail manque, où la vie est rude. Là où ses ancêtres ont un jour décidé de se déconnecter pour échapper à l'œil inquisiteur du Net. Elle doit ainsi se soumettre aux lois imposées par la Cité Blanche. Lui accordera-t-on ce qu'elle désire par dessus tout ? Le droit d'avoir un enfant ? Accord refusé. Jade doit adopter. Or les Adoptés ne sont pas des enfants comme les autres. Ils sont difficiles à élever, à aimer. Ils servent avant tout d'objets d'étude pour les scientifiques de la Cité Blanche. Mais Jade parviendra à aimer Gingo comme son propre fils et de ce fait, elle conduira la Cité Bleue à la rébellion. À travers le combat d'une mère pour son fils, se dessine le portrait angoissant d'une société hyper connectée, assujettie à la suprématie des algorithmes et de l'Intelligence artificielle. Celle de demain ?"

Je voulais tout d’abord remercier les éditions Gulf Stream pour l’envoi de ce roman. J’ai passé un très bon moment avec cette nouvelle sortie de la collection Electrogène.

Nous suivons Jade, une jeune femme voulant à tout prix avoir un enfant. Elle se voit refuser d’en concevoir un et doit adopter un enfant handicapé. Elle devient donc la mère de Gingo, un petit garçon. J’ai apprécié suivre ces deux personnages en particulier mais je ne me suis pas attachée à eux. J’ai eu l’impression qu’il y avait une certaine distance entre eux et moi. Je n’ai pas trouvé de points communs entre nous. Cependant, le fait de suivre une mère et un enfant handicapé en littérature young adult est assez inédit et original. Cela change de nos typiques adolescents.

Le point le plus marquant de ce roman est sans surprise son univers. Glaçant et oh combien réaliste, cet univers futuriste plein de discriminations et de technologies pourrait bien être le nôtre dans quelques décennies. Cette cité dans laquelle évoluent les personnages m’a fait froid dans le dos et m’a rappelé à quel point la technologie peut être mauvaise quand elle est mal utilisée. L’auteur nous permet réellement de nous immerger dans son univers, elle n’hésite pas à le développer et à nous donner beaucoup de détails.

Nous évoluons avec Jade et Gingo dans cet univers similaire à « 1984 » de George Orwell. L’intrigue est originale pour un roman young adult car elle traite principalement du combat d’une mère pour son enfant. Néanmoins, j’ai trouvé qu’elle manquait d’actions et de surprises. Au final, il ne se passe que peu de choses. Pour conclure, j’ai apprécié la plume de l’auteur, simple, fluide, prenante. Elle n’avait rien de très originale mais elle a réussi à m’embarquer dans son histoire aux côtés des personnages principaux.

Note : 3,5/5

jeudi 8 mars 2018

Chronique "La Sélection (T5) La Couronne" de Kiera Cass


Maison d'édition : Robert Laffont

Collection : R

Date de publication : 12 mai 2016

Nombre de pages : 336 pages

Genre : Dystopie / Romance

Catégorie : Young-Adult

Tome : 5/5

Prix : 16, 90 euros

Format : Grand Format

Attention, le résumé suivant contient des spoilers sur le reste de la saga !

"Vingt ans après la Sélection d'America Singer, et malgré l'abolition des castes, la famille royale d'Illeá doit à nouveau faire face au mécontentement du peuple : l'heure est venue de lancer une nouvelle Sélection. 
Sa mère à l'article de la mort, son père dévasté, il est temps pour la princesse Eadlyn de passer à la vitesse supérieure dans le processus de la Sélection. Encore novice aux jeux de l'amour et du pouvoir, détestée par une partie de l'opinion publique, elle doit pourtant choisir au plus vite son Élite de six prétendants.
Devenir femme, épouse et reine en l'espace de quelques semaines, telle est la lourde tâche qui repose sur les épaules de la princesse. Mais le cœur peut se révéler un précieux allié, pour qui sait l'écouter..."


J’ai lu ce roman dans le cadre de mon challenge des fins de sagas. J’avais beaucoup apprécié la première trilogie mais malheureusement, je n’ai pas apprécié ce cinquième tome autant que je l’aurais voulu.

Un des points positifs de ma lecture est le personnage d’Eadlyn que j’ai préféré par rapport au quatrième tome. Elle évolue beaucoup dans ce tome, confrontée à la maladie, la responsabilité, la pression. Elle doit se faire une place dans un monde où les hommes sont omniprésents. Elle devient plus responsable et indépendante tout en ayant des difficultés à faire confiance aux gens qui l’entourent. Elle a délaissé son rôle de princesse pourri-gâté et capricieuse pour devenir une femme plus réfléchie et posée. Concernant les personnages secondaires, je n’ai pas eu forcément de coup de cœur pour les garçons de la Sélection mais j’ai aimé suivre Kile, Hale et Erik.

Le gros point négatif de ce dernier tome est, selon moi, l’intrigue. Elle m’a paru plate, ponctuée de peu d’actions et la romance était finalement peu présente. Tout était beaucoup trop facile pour notre personnage principal. Je ne peux m’empêcher de comparer ce happy end avec la fin catastrophique du troisième tome avec America que j’avais adoré. De plus, le lecteur évolue dans un huis-clos au château. L’univers n’est pas développé davantage, j’ai trouvé cela dommage dans un monde dystopique. Néanmoins, c’est un roman qui se lit très rapidement encore une fois grâce à l’écriture de l’auteur, simple et fluide. Cependant, j’ai pu remarquer un bon nombre de fautes de traduction ou de phrases qui n’avaient pas de sens. Cela m’a un peu gêné pendant ma lecture.

Note : 3/5


Fan Art d'Eadlyn Schreave

mercredi 7 mars 2018

Chronique "A Court of Mist and Fury" (T2) by Sarah J.Maas


Maison d'édition (VO) : Bloomsbury

Date de publication : 3 mai 2016

Nombre de pages : 640 pages

Genre : Fantasy

Catégorie : Young Adult

Tome : 2

Prix : 9, 99 euros

Format : Paperback


Attention, le résumé suivant contient des spoilers sur le premier tome !

"Feyre a survécu aux défis d'Amarantha. Elle est devenue une Fae, créature immortelle, et a hérité de pouvoirs qu'elle ne maîtrise pas.

Mais son cœur est resté celui d'une humaine, et elle ne peut effacer ce qu'elle a dû commettre pour sauver Tamlin et la Cour du Printemps...
Elle ne peut non plus oublier qu'elle a conclu un marché avec Rhysand, le redoutable Grand Seigneur de la Cour de la Nuit. Une semaine par mois, elle doit séjourner à ses côtés, dans son palais. Et si elle est d'abord réticente, elle va découvrir qu'il est loin d'être le Fae cruel et manipulateur qu'elle pensait connaître. Et, à ses côtés, elle va apprendre à dompter ses pouvoirs d'immortelle. Et douter de ce qu'elle ressent pour Tamlin...
Mais au-delà de la Cour de la Nuit, une menace se profile à l'horizon. Car les desseins du roi d'Hybern pourrait bien ébranler tout le royaume des immortels."


La sortie du 2ème  tome étant prévue au mois de février, je me suis empressée de me plonger dans ce roman mais en VO anglaise de mon côté. J’ai passé un bon moment de lecture malgré quelques défauts.

Sarah J. Maas nous avait présenté de multiples personnages dans son premier tome qu’elle réexploite ici. Nous retrouvons donc le personnage de Feyre. J’ai beaucoup aimé la suivre et la voir évoluer dans cette suite. Dès le début de l’histoire, elle m’agaçait avec son comportement et cet aveuglement face à ce que Tamlin lui faisait. Par la suite, elle s’affirme, devient plus courageuse, développe ses pouvoirs. Elle se crée une véritable famille qui lui permet d’acquérir plus de confiance.

Pour ce qui est des personnages principaux masculins, je peux vous assurer que je déteste Tamlin à présent. Dès le début de ce 2nd tome, je l’ai trouvé changé et ce qu’il fait subir à Feyre est simplement innommable. Heureusement que le personnage de Rhysand est là pour relever le niveau de l’histoire. Son apparition dans le 1er tome ne m’avait pas forcément plu. Cependant, au fur et à mesure de l’histoire, j’ai commencé à l’apprécier et à le découvrir. C’est un personnage plein d’humour, d’amour, de sagesse mais qui n’est pas tout blanc. L’auteur nous montre aussi ses faiblesses, ce qui ne le rend que plus attachant. Ses pouvoirs sont aussi impressionnants que ceux de Feyre. J’ai adoré le comportement qu’il avait avec elle, aux antipodes de celui de Tamlin. Il lui laisse tout simplement le choix et la liberté de faire ce qu’elle souhaite tout en la protégeant. Il la traite d’égal à égal.

Dans ce second tome, nous faisons aussi la connaissance de nouveaux personnages secondaires. Je m’y suis beaucoup attachée grâce à leur humour et leur vivacité. J’ai hâte de les retrouver dans le prochain tome.

Nous suivons donc Feyre dans une nouvelle intrigue, cette-fois ci au plus près de la Night Court. J’ai trouvé qu’il y avait plus d’actions et de retournements de situation que dans le 1er tome. On se détache de la réécriture de contes pour se plonger plus profondément dans le monde de fantasy imaginé par l’auteur. Cependant, il y avait quelques longueurs à cause de certaines descriptions qui n’étaient pas forcément nécessaires. Mais la fin reste quand même dingue avec un sacré cliffhanger qui nous donne envie de nous jeter sur le tome 3. Du côté de la romance, elle était prévisible mais sympa. Quelques points m’ont gêné comme le fait que deux personnages couchent ensemble tout le temps à un moment de l’histoire, ce qui en devient lassant, et certaines expressions très possessives qui me font lever les yeux au ciel.

Un des points que j’ai le plus apprécié dans ce second tome est le développement de l’univers. Les personnages entreprennent de multiples voyages entre les différentes cours et nous font voyager par la même occasion. On apprend plus sur le passé du peuple des faes et on découvre de nouveaux artefacts sacrés. Feyre développe aussi ses pouvoirs. Nous retrouvons des créatures du 1er tome mais nous faisons aussi la connaissance de nouvelles.

Pour finir cette longue chronique, je peux vous dire j’aime toujours autant la plume de Sarah J. Maas. Son écriture est travaillée, fluide et assez prenante. Cependant, je la déconseille pour des débutants en VO anglaise.


Note : 4/5

mardi 6 mars 2018

Chronique "Le Mystère Henri Pick" de David Foenkinos


Maison d'édition : Folio

Date de publication : 4 janvier 2018

Nombre de pages : 336 pages

Genre : Contemporain

Catégorie : Adultes

Tome : One-shot

Prix : Grand Format : 19,50 euros
          Poche : 7,80 euros

Format : Poche

"En Bretagne, un bibliothécaire recueille tous les livres refusés par les éditeurs. Parmi ces manuscrits, une jeune éditrice découvre une pépite écrite par un certain Henri Pick. Elle part à sa recherche et apprend qu’il est mort deux ans auparavant. Mais selon sa veuve, il n’a jamais écrit autre chose que des listes de courses… Aurait-il eu une vie secrète ? Auréolé de ce mystère, le livre de Pick aura des conséquences étonnantes sur le monde littéraire."


Le Mystère Henri Pick est un roman contemporain qui m’a attiré dès qu’il est sorti en poche. Sa sortie en grand format ne m’avait pas tentée mais la couverture du poche m’a poussé à découvrir cette histoire. Malheureusement, j’en ressors assez mitigée.

Dans ce roman, nous suivons donc Delphine, une jeune éditrice qui a réussi à se faire une place dans le monde prisé de la littérature. Delphine est le seul personnage auquel je me sois attachée. Je l’ai  trouvé dynamique, pétillante, souriante. C’est une bosseuse qui ne lâche rien et j’ai adoré son tempérament. Cependant, ça n’a pas été la même chose pour les autres personnages. Je ne m’y suis clairement pas attachée. Ils m’ont semblé niais et très facilement manipulables. Je ne voyais pas trop l’intérêt de connaitre la vie de ces personnages.

Concernant l’intrigue, j’ai beaucoup apprécié me plonger dans le monde du livre et de l’édition. On en apprend plus sur toute la communication qui tourne autour d’un roman, nous sommes en plein cœur de la machine. Les situations auxquelles sont confrontés les personnages dans cet univers étaient très intéressantes. Malgré cela, l’intrigue autour du manuscrit d’Henri Pick m’a paru beaucoup trop longue. L’auteur brode autour de ce mystère avec la vie des personnages secondaires que je trouvais peu intrigante. Même si le roman ne fait que 320 pages, j’ai réussi à m’ennuyer. Quant à la fin, elle est sympa mais je m’attendais à quelque chose de beaucoup plus surprenant et poussé. Selon moi, elle méritait d’être un peu plus développée.

C’est l’écriture de David Foenkinos qui m’a permis de lire ce roman jusqu’au bout. À la fois travaillée et fluide, la plume de l’auteur instaure un certain rythme à l’histoire grâce à des chapitres courts et de multiples changements de personnages. Néanmoins, je ne pense pas retenter l’aventure David Foenkinos de sitôt.

Note : 3/5

lundi 5 mars 2018

Chronique "U4 Contagion" d'Yves Grevet, Carole Trébor, Florence Hinckel & Vincent Villeminot


Maison d'édition : Syros & Nathan

Date de publication : 3 novembre 2016

Nombre de pages : 456 pages

Genre : Post-Apocalyptique

Catégorie : Young-Adult

Tome : 5/5

Prix : 16, 95 euros

Format : Grand Format


Attention, le résumé suivant peut contenir des spoilers sur le début de la saga !

"Le virus U4 a décimé 90% de la population mondiale, n'épargnant que les adolescents entre 15 et 18 ans et de rares adultes. Jules, Koridwen, Stéphane et Yannis font partie des survivants. Mais ils ne sont pas les seuls... 

" Je m'appelle Séverine, le monde est ravagé et je crois que je suis enceinte. Je m'appelle Philippe, moi, président de la République française, je n'ai pas pu sauver ma propre famille. Je m'appelle Nicolas, je suis bloqué en Espagne avec mes potes : tout le pays est mort sauf nous, touristes français. Je m'appelle François, c'est de la folie mais par amour, je suis prêt à redevenir un hors-la-loi. Je m'appelle Koridwen, j'ai l'impression d'avoir déjà vécu ça... "


Dans le cadre de mon challenge des fins de sagas, je me suis lancée dans le tome compagnon de la saga U4. Il s’agit d’un condensé de nouvelles sur l’univers d’U4 ainsi que des bonus concernant les personnages principaux. J’ai passé un moment divertissant mais rien d’extraordinaire.

Dans ce tome « bonus », nous retrouvons Stéphane, Koridwen, Jules et Yannis après la fin de leurs tomes respectifs. Nous en apprenons un peu plus sur leurs avenirs et la manière dont ils ont récupéré des évènements des tomes précédents. J’ai beaucoup apprécié retrouver le personnage de Koridwen qui reste mon préféré de toute la saga. On rencontre aussi de nouveaux personnages, certains imaginés par les auteurs originaux, d’autres inventés de toutes pièces par des adolescents plein d’imagination.

Concernant l’histoire, certaines nouvelles m’ont marqué mais pour la plupart, j’ai trouvé qu’elles n’apportaient pas beaucoup d’informations inédites. Ce roman est là uniquement pour prolonger l’expérience d’U4 pendant quelques pages. Pour ce qui est de l’univers post-apocalyptique, l’ambiance lourde et pesante des premiers tomes est toujours aussi présente. Cependant, elle contribue à ma lenteur de lecture. Je n’étais pas très motivée pour me replonger dans l’histoire à cause de cette atmosphère morose voire démoralisatrice.

Pour finir, je pense que le format des nouvelles n’est pas fait pour moi. J’aime découvrir en profondeur une histoire, des personnages, les suivre sur plusieurs centaines de pages. À chaque fois que je passais à une autre histoire, j’étais un peu déçue de délaisser la précédente. Néanmoins, cela reste une lecture plutôt sympa à faire pour compléter la saga.

Note : 3/5

dimanche 4 mars 2018

Ces sorties qui me font envie - Mars 2018

Salut tout le monde ! Je vous retrouve aujourd'hui pour vous présenter les sorties du mois de mars côté lectures, séries & films ! J'espère que ça vous plaira, je vous laisse avec la suite :) 

Sorties littéraires

Livres VF Grand Format :





Livres VF Poche :







Livres VO :











Sorties Séries


Deception : 11 mars
Rise : 13 mars
Krypton : 21 mars


Siren : 29 mars

Sorties Films


Tomb Raider : 14 mars


Ready Player One : 28 mars
Marie Madeleine : 28 mars

Voilà tout le monde, cet article est terminé ! J'espère qu'il vous a plu :) On se retrouve le mois prochain, à bientôt !