Maison d'édition : Pocket
Date de publication : 3 Mars 2005
Nombre de pages : 696 pages
Genre : Fantasy
Catégorie : Adultes
Tome : 1/3
Prix : 6,95 euros
Format : Poche
"Aux temps reculés de ce récit, la Terre est peuplée d'innombrables créatures : les Hobbits, apparentés à l'Homme, les Elfes et les Nains vivent en paix dans la Comté. Une paix menacée depuis que l'Anneau de Puissance, forgé par Sauron de Mordor, a été dérobé. Or cet anneau est doté d'un pouvoir maléfique qui confère à son détenteur une autorité sans limite et fait de lui le Maître du monde. Sauron s'est donc juré de le reconquérir..."
Il s’agit
du dernier roman que j’ai lu dans le cadre du mois de la Fantasy et je peux
vous dire que cette lecture a été très complexe. Je pense que tout le monde
connaît (au moins de nom) le Seigneur des Anneaux. J’avais déjà vu les films
avant de lire ce premier tome et je les avais beaucoup aimé cependant, ça n’a
pas forcément été le cas avec ce premier tome. J’en ressors très mitigée.
Ici,
l’auteur nous dépeint, nous introduit son monde de fantasy. À la fois fourni et
travaillé, ça ne m’étonne pas qu’il ait eu du succès à sa sortie. Néanmoins,
les longues explications à propos de l’histoire de cet univers ou de l’histoire
des différents peuples perdent le lecteur à cause d’un trop plein d’informations
et de personnages. Malheureusement, j’ai lu pas mal de passages en diagonale
dans ce livre et ceux-là en faisaient parti.
Au
début de l’histoire, nous rencontrons donc nos quatre hobbits qui feront parti
des personnages principaux de cette saga. Au fil de leur périple, nous ferons
la connaissance de Gandalf, Legolas, Aragorn, Gimli… Autant ces personnages
sont sympas à suivre, autant je ne m’y suis pas attachée. Il m’a semblé avoir
une certaine distance entre le lecteur et les personnages. Ils m’ont fait ressentir
très peu d’émotions et leurs personnalités ne m’ont pas convaincu.
Ces
hobbits se lancent donc dans une quête pour détruire le fameux anneau de
Sauron. L’intrigue était sympa et intéressante mais j’ai trouvé qu’elle
manquait terriblement d’action. Quand il y en avait, elle se déroulait en 2/3
pages et on était relancé de suite dans un long moment de calme plat. Un autre
point qui m’a passablement gêné lors de ma lecture est la description. Je ne
suis pas contre la description, au contraire, j’aime beaucoup ça mais il faut
qu’elle soit digne d’intérêt. L’auteur n’a pas cessé de nous décrire, lors des
déplacements des personnages, de longs champs avec des arbres, de l’herbe, des
montagnes et des nuages. Ce style de description est agréable de temps à autre
mais pas tout le temps alors que tout se ressemble. L’auteur n’a fait que me
perdre avec des descriptions sans intérêts et répétitives.
Pour
conclure, j’aimerais parler en quelques mots de l’écriture de Tolkien. Je l’ai
trouvé travaillée, elle s’adaptait aux peuples qui prenaient la parole mais
elle manquait parfois de fluidité. Elle m’a semblé assez lourde mais je pense
que cela est dû aussi à la traduction que je n’ai pas trouvé très fluide et
agréable à lire, en tout cas, pas autant qu’en anglais. Malgré tout, je
comprends le succès qu’a rencontré cette saga à l’époque. C’était une des premières
du genre mais personnellement, je n’ai pas accroché.
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