jeudi 13 septembre 2018

Chronique "All The Light We Cannot See" d'Anthony Doerr


Maison d'édition : Scribner

Date de publication : 6 mai 2014

Nombre de pages : 544 pages

Genre : Historique

Catégorie : Adulte

Tome : One-shot

Prix : Hardback : 21,71€
          Paperback : 12,79€

Format : Hardback

"Toute la lumière que nous ne pouvons voir possède la puissance et le souffle des chefs-d’œuvre. Magnifiquement écrit, captivant de bout en bout, il nous entraîne, du Paris de l'Occupation à l'effervescence de la Libération, dans le sillage de deux héros dont l'existence est bouleversée par la guerre : Marie-Laure, une jeune aveugle, réfugiée avec son père à Saint-Malo, et Werner, un orphelin, véritable génie des transmissions électromagnétiques, dont les talents sont exploités par la Wehrmacht pour briser la Résistance.
Cette fresque envoûtante, bien plus qu'un roman sur la guerre, est une réflexion profonde sur le destin et la condition humaine. La preuve que même les heures les plus sombres ne pourront jamais détruire la beauté du monde."




J’étais très excitée à l’idée de lire ce roman et le début du récit m’avait plutôt convaincu. Malheureusement, j’en ressors avec un avis en demi-teinte.


Nous suivons deux personnages principaux : Marie-Laure, une jeune fille aveugle de onze ans vivant à Paris et Werner, un jeune garçon allemand de onze ans. Nous découvrons et suivons en parallèle leurs aventures à travers la Seconde Guerre Mondiale. L’un se retrouve exilé à Saint Malo et le second est enrôlé dans les jeunesses hitlériennes. J’ai aimé suivre ces deux enfants à la fois touchants, courageux et innocents, subissant la guerre des deux côtés. On découvre l’enrôlement des jeunes allemands et l’auteur nuance leur rôle dans la guerre et surtout leur conviction face à celle-ci.

Cependant, j’ai été assez déçue par l’intrigue. Le début est plutôt prenant et on se rend rapidement compte que l’auteur alterne son récit entre présent (août 1944) et passé (à partir de 1939). J’ai trouvé cela déroutant au départ mais intéressant. Néanmoins, ces retours dans le présent m’ont enlevé l’une des choses essentielles pour une intrigue : la surprise ! En révélant ce qui se passe en août 44, le lecteur sait déjà dans les grandes lignes comment se déroule l’histoire surtout concernant celle de Marie-Laure. J’ai aussi rencontré de nombreuses longueurs. Il y a très peu de péripéties pendant les trois quarts du roman. Au contraire, la fin est beaucoup plus intense et prenante et on assiste ENFIN à la rencontre de nos deux protagonistes après 400 pages lues.

Concernant la partie historique du récit, l’auteur s’est très bien documenté et a réussi à retranscrire ces informations avec succès. J’ai appris de nombreuses choses sur la situation particulière de Saint Malo durant cette guerre. J’ai aussi découvert le véritable quotidien des jeunesses hitlériennes pour mon plus grand intérêt.

Pour conclure, j’ai beaucoup aimé la plume de l’auteur. Même si elle est très complexe en VO et que je n’en ai pas saisi toute la subtilité et tous les mots, je l’ai trouvé travaillée et poétique. Cependant, je ne recommande pas ce roman à des débutants en lecture en anglais car j’ai mis plus de dix jours à lire ce roman. Il s’agissait de mon premier roman adulte historique en anglais.

Note : 3,5/5


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire