100 000 canards par un doux soir d'orage de Thomas Carreras
Maison d'édition : Sarbacane
Collection : Exprim'
Date de publication : 7 Janvier 2015
Nombre de pages : 300 pages
Genre : Comique / Gore
Catégorie : Young Adult
Tome : One-shot
Prix : 16 euros
Format : Grand Format
J'ai tenté de lire ce roman et je m'attendais à quelque chose de drôle, frais et rempli de situations rocambolesques. Je me suis manifestement trompé.
Dans ce roman, on suit Ginger, 18 ans, qui débarque à Merrywaters, une ville perdu au fin fond de l'Angleterre, pour assister à un mystérieux festival de musique. Mais à peine a-t-elle eu le temps d'arriver qu'elle commence à se faire espionner par des canards et elle remarque qu'ils sont de plus en plus nombreux...
Quand j'ai commencé ce roman, je m'attendais à quelque chose de totalement différent. Pour pouvoir exprimer correctement mon avis, je vous préviens tout de suite : il y aura des spoilers ! La première partie de l'histoire est assez hilarante et agréable à lire. Ginger est une jeune adolescente que j'ai bien aimé suivre durant la première partie. Par contre, au début, j'ai trouvé le langage de Ginger plutôt familier mais au fil du roman, le langage de tous les personnages est devenu trop vulgaire et j'ai trouvé ça un peu osé de la part de l'auteur d'intégrer des insultes dans ces dialogues. Cela m'a plus gêné qu'autre chose. Sinon, la première partie du roman partait assez bien avec une histoire d'addiction à des médicaments, un mystérieux festival de musique où se passe des événements étranges chaque année. Malheureusement, j'ai vite déchanté à partir de la deuxième partie. J'ai cru un instant qu'il y avait un stratagème caché derrière cette histoire de canards mais finalement, l'auteur nous pond une histoire beaucoup trop absurde pour moi. J'ai commencé à soupirer tous les trois lignes ce qui n'est pas bon signe quand ça vient de ma part. (spoiler) L'auteur a commencé à nous exploiter une histoire de canards carnivores qui seraient dirigés par un grand canard assimilé à un dieu. J'ai fermé le roman au moment où une jeune femme a commencé à se faire posséder par le grand dieu canard et que l'armée n'a pas été capable de les arrêter (spoiler). L'auteur commence alors à exploiter, vers les 200 pages, une théorie scientifique qui vient, malheureusement, beaucoup trop tard à mon goût. J'avais déjà décroché depuis un bon moment.
En bref, un roman beaucoup trop absurde pour moi ponctué par une écriture un peu trop vulgaire et relâchée. Par contre, je vous conseille tout de même de le tester car beaucoup de personnes ont adoré ce roman et je pense être une des seules à ne pas avoir accrocher.
à dans une prochaine chronique,
Fruit Reader
Ce livre me tentait beaucoup pour son côté décalé mais avec ta chronique, je ne sais pas si je vais tenter l'aventure prochainement...
RépondreSupprimerTu peux toujours tenter car beaucoup de gens ont apprécié ce côté décalé ! N'hésite pas à aller lire d'autres chroniques à propos de ce livre afin de te faire un opinion :)
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