dimanche 19 novembre 2017

Chronique "De l'autre côté de l'île" d'Allegra Goodman



Maison d'édition : Thierry Magnier

Date de publication : 18 Mai 2009

Nombre de pages : 373 pages

Genre : Dystopie

Catégorie : Jeunesse

Tome : One-shot

Prix : 17,30 euros

Format : Grand Format



"Sur l'île 365, tout est très bien organisé, chacun obéit strictement aux règles définies par la Mère Nourricière qui a su dompter la nature et le climat, mettant à l'abri la Communauté. Oui mais à l'abri de quoi ? Et qu'arrive-t-il si on refuse d'être comme tout le monde, si l'on est trop curieux ? Honor, après avoir tout accepté, va poser trop de questions..."


Ce roman faisait partie des reliques de ma PAL et je l’en ai enfin sorti. Même si cela faisait un moment que ce livre était paru, j’espérais passer un bon moment. Malheureusement, j’ai assez vite déchanté.

Ici, nous plongeons dans une dystopie jeunesse basée sur le réchauffement climatique et l’écosystème. Ces fondements n’ont rien d’originaux mais l’auteur n’hésite pas à ajouter à son histoire des éléments assez angoissants et pourtant réalisables dans notre vie quotidienne tels que la propagande, la drogue, la perte de mémoire…

Honor, notre héroïne, arrive sur l’île en compagnie de ses parents après des années d’existence dans une partie du monde cachée et sauvage et surtout exclue du système mis en place par la Mère Nourricière. Honor est une jeune fille que j’ai eu envie de secouer à plusieurs reprises. En débarquant sur l’île, elle fait preuve de rébellion, de maturité et a soif de liberté. Cependant, à partir du moment où elle rentre à l’école, elle délaisse toutes ses convictions pour se faire manipuler par les adultes qui gèrent l’île. Elle souhaite du plus profond de son cœur ressembler à tout le monde et préfère croire en la Mère Nourricière qu’en ses propres parents. Ce n’est que vers le dernier quart du roman qu’elle commence à reprendre conscience de sa vie d’avant et de ce qu’elle est devenue mais je trouve que cela arrive un peu tard dans l’histoire.

Pour ce qui est de l’intrigue, elle m’a semblée très longue. J’aurai apprécié que l’auteur insère plusieurs points de vues dans son histoire afin d’apporter du rythme et plus d’informations concernant certains personnages tels que les parents. L’action n’apparaît réellement qu’à la fin du roman. Le fait qu’il y ait des longueurs est aussi du, d’après moi, à l’écriture d’Allegra Goodman qui est simple, peu travaillée et entraînante.

Au fil de ma lecture, j’ai souvent comparé cette histoire au roman de Lois Lowry intitulé « Le Passeur ». En effet, Allegra Goodman exploite ici de multiples notions importantes qui amènent les jeunes à réfléchir. Par exemple, on peut se demander si la sécurité prévaut sur la liberté ou bien l’inverse et quel est le mieux pour l'avenir d'une population. On peut retrouver ces idées dans l’histoire de Lois Lowry tout comme le fait que l’on suit un personnage jeune, que nous nous trouvons dans un univers où tout est contrôlé ou encore que la plume de l’auteur est simple.

Note : 2.5/5

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