Maison d'édition : Thierry Magnier
Date de publication : 18 Mai 2009
Nombre de pages : 373 pages
Genre : Dystopie
Catégorie : Jeunesse
Tome : One-shot
Prix : 17,30 euros
Format : Grand Format
"Sur l'île 365, tout est très bien organisé, chacun obéit strictement aux règles définies par la Mère Nourricière qui a su dompter la nature et le climat, mettant à l'abri la Communauté. Oui mais à l'abri de quoi ? Et qu'arrive-t-il si on refuse d'être comme tout le monde, si l'on est trop curieux ? Honor, après avoir tout accepté, va poser trop de questions..."
Ce
roman faisait partie des reliques de ma PAL et je l’en ai enfin sorti. Même si
cela faisait un moment que ce livre était paru, j’espérais passer un bon
moment. Malheureusement, j’ai assez vite déchanté.
Ici,
nous plongeons dans une dystopie jeunesse basée sur le réchauffement climatique
et l’écosystème. Ces fondements n’ont rien d’originaux mais l’auteur n’hésite
pas à ajouter à son histoire des éléments assez angoissants et pourtant
réalisables dans notre vie quotidienne tels que la propagande, la drogue, la
perte de mémoire…
Honor,
notre héroïne, arrive sur l’île en compagnie de ses parents après des années d’existence
dans une partie du monde cachée et sauvage et surtout exclue du système mis en
place par la Mère Nourricière. Honor est une jeune fille que j’ai eu envie de
secouer à plusieurs reprises. En débarquant sur l’île, elle fait preuve de
rébellion, de maturité et a soif de liberté. Cependant, à partir du moment où
elle rentre à l’école, elle délaisse toutes ses convictions pour se faire
manipuler par les adultes qui gèrent l’île. Elle souhaite du plus profond de
son cœur ressembler à tout le monde et préfère croire en la Mère Nourricière qu’en
ses propres parents. Ce n’est que vers le dernier quart du roman qu’elle
commence à reprendre conscience de sa vie d’avant et de ce qu’elle est devenue
mais je trouve que cela arrive un peu tard dans l’histoire.
Pour
ce qui est de l’intrigue, elle m’a semblée très longue. J’aurai apprécié que l’auteur
insère plusieurs points de vues dans son histoire afin d’apporter du rythme et
plus d’informations concernant certains personnages tels que les parents. L’action
n’apparaît réellement qu’à la fin du roman. Le fait qu’il y ait des longueurs
est aussi du, d’après moi, à l’écriture d’Allegra Goodman qui est simple, peu
travaillée et entraînante.
Au
fil de ma lecture, j’ai souvent comparé cette histoire au roman de Lois Lowry
intitulé « Le Passeur ». En effet, Allegra Goodman exploite ici de
multiples notions importantes qui amènent les jeunes à réfléchir. Par exemple,
on peut se demander si la sécurité prévaut sur la liberté ou bien l’inverse et
quel est le mieux pour l'avenir d'une population. On peut retrouver ces idées dans l’histoire
de Lois Lowry tout comme le fait que l’on suit un personnage jeune, que nous
nous trouvons dans un univers où tout est contrôlé ou encore que la plume de l’auteur
est simple.
Note :
2.5/5
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