Chronique "Le retour de l'oiseau-tonnerre (T1) L'éveil" d'Anne Robillard

Le retour de l'oiseau-tonnerre d'Anne Robillard

Tome 1 : L'éveil

Maison d'édition : Michel Lafon

Date de publication : 21 Octobre 2015

Nombre de pages : 329 pages

Genre : Historique / Fantastique

Catégorie : Young Adult

Tome : 1/3

Prix : 15,95 euros

Format : Grand Format

J'ai reçu ce livre grâce à un partenariat organisé par Livraddict. Je remercie grandement les éditions Michel Lafon et la team Livraddict pour cet envoi. 

J'ai commencé ce livre sans appréhension et sans en attendre quelque chose et heureusement que je n'ai pas mis la barre trop haute car je n'ai pas apprécié ce roman.

 Dans ce livre, nous allons suivre Logan McEwan, un homme d'une quarantaine d'années, célibataire et piégé dans sa routine. Mais un jour, il se retrouve propulsé dans une de ses vies antérieures sans aucune raison. Pour comprendre ce phénomène, il va faire appel à une puissante médium du nom de Rain. Elle va l'aider à maîtriser ses propulsions dans le passé et va même lui montrer jusqu'à sa toute première incarnation. Logan va voyager en Atlantide, en Egypte, en Mésopotamie mais aussi en Chine et en Scandinavie. Mais quel est le but de ces voyages temporels ? Logan va chercher à le savoir...

J'ai trouvé à premier abord que le résumé me faisait très envie malgré qu'encore une fois, il donne énormément de détails. En tant qu'objet-livre, j'aime beaucoup la couverture qui est assez représentative du roman. A présent, passons à l'histoire en elle-même. 

J'ai assez apprécié le fait que le personnage soit un adulte. Je m'étais imaginé qu'il serait très terre à terre et qu'il ne croirait pas à toute cette histoire de vie antérieure. Malheureusement, l'auteur a exploité et fait évolué son personnage principal comme un adolescent et j'ai trouvé ça dommage car l'idée de base était très bonne. 

En parlant de Logan, j'ai eu un peu de mal avec ce personnage. Je l'ai trouvé assez naïf, peureux et extrêmement émotif. Je ne l'ai pas forcément vu comme une personne responsable mais plutôt comme une personne en dépression ou un adolescent en pleine crise d'adolescence malgré son âge. Mais au contraire, j'ai beaucoup apprécié Rain. C'est une jeune femme forte avec un grand caractère qui ne se laisse pas faire facilement. J'espère qu'elle sera plus développé dans les prochains tomes. Dans le roman, elle joue énormément le rôle de mère-poule avec Logan alors qu'elle est plus jeune que lui et ça m'a un peu déconcerté. 

J'ai bien aimé suivre Logan dans ses vies antérieures car elles sont toutes aussi intéressantes les unes que les autres. Au bout de 2 à 3 vies antérieures, j'ai commencé à trouver le temps long et j'avais l'impression qu'il se passait toujours la même chose. Après être revenu de chaque ancienne vie, Logan tirait souvent les mêmes conclusions. Au bout d'un moment, on a commencé à tourner en rond et c'est là où mon envie de lire le livre a commencé à se dégrader. J'ai trouvé qu'il se passait toujours les mêmes événements et il n'y avait plus aucune surprise. Le roman commençait à s'essouffler.

J'ai été perdue à plusieurs moments. Quand il revient de ses vies antérieures, il parle avec un homme pour en retirer des leçons et cet homme, dont je ne vous dévoilerai pas le rôle, part à chaque fois beaucoup trop loin dans ses explications et on se retrouve en plein cœur d'un cours de philosophie. L'auteur avec ses divagations m'a très facilement embrouillé dans des raisonnements beaucoup trop complexes par rapport au niveau d'écriture tout le long du roman.

Enfin, la plume d'Anne Robillard peut-être qualifié de simple et agréable malgré qu'à quelques moments, j'ai trouvé des reformulations de phrases assez étranges. J'ai testé un de ces romans et j'en suis bien contente mais je ne continuerai pas d'autres séries de cette auteur. 

En bref, une histoire qui tourne vite en rond, un personnage mal exploité mais une plume agréable. Si vous aimez les romans d'Anne Robillard, je crois que vous ne serez pas déçu même si ça ne l'a pas fait pour moi.

Note : 2,5/5

à dans une prochaine chronique,

Fruit Reader