Date de publication : 2 octobre 2009
Nombre de pages : 672 pages
Genre : Fantasy
Catégorie : Adulte
Tome : 1/3
Prix : 9.00 €
Format : Poche
"Encore adolescent, Wyl Thirsk doit assumer le rôle pour lequel on le destinait depuis sa naissance : commandant en chef des armées de Morgravia! Une responsabilité qui le conduit à la cour du prince Celimus, un despote sadique. Là, un geste de bonté envers une sorcière condamnée au bûcher vaudra à Wyl un don miraculeux, ainsi que la colère de son seigneur et maître. Contraint de lui obéir, Wyl est envoyé au Nord où la guerre menace, pour une mission suicidaire à la cour ennemie... avec pour seule arme un mystérieux pouvoir dont il ne soupçonne pas même l'existence. Or, s'il n'embrasse pas le Dernier Souffle, il signera sa perte... et celle du pays qu'il a juré de défendre."
J’avais
très envie de découvrir Fiona McIntosh, une auteure réputée en littérature
fantasy. Malheureusement, le premier tome de sa saga Le Dernier Souffle a été
une déception.
Dans
ce premier tome, nous suivons Will, un jeune guerrier qui se retrouve propulsé
au rang de chef des armées suite à la mort de son père sur le champ de
bataille. Will est, je pense, l’un des seuls personnages auquel je me suis
attachée même si cela a été uniquement durant le premier tiers du roman. Il
subit une transformation au bout de 200 pages environ qui ne m’a pas plu, j’ai
eu l’impression de perdre son charme et ce qui faisait son originalité.
Concernant les personnages secondaires, je les ai trouvés très clichés et cela
m’a beaucoup gêné durant ma lecture. On rencontre la princesse en détresse, le
méchant roi sadique, des personnages vus et revus en fantasy. L’histoire
manquait aussi cruellement de femmes fortes, badass, indépendantes. Nous avons
l’esquisse d’une femme forte mais finalement, on en entend peu parler dans ce
premier tome et elle se retrouve à devoir faire ce que les hommes lui disent de
faire. La variété des orientations sexuelles et des origines était aussi
inexistante : nous avons uniquement affaire à des hommes blancs et
hétéros. Je comprends pourquoi ce roman a eu du succès à l’époque mais en 2018,
il me paraît un peu dépassé par l’évolution des mentalités.
Concernant
l’univers, il est simple et assez limité géographiquement avec trois comtés qui
se battent entre eux. J’aurais aimé un peu plus de fantasy avec de la magie,
des créatures et plus d’originalité. L’auteure aurait peut-être pu développer
un peu plus son univers sur les 660 pages que fait le roman surtout que
l’intrigue n’avance pas à un rythme effréné. En effet, ce premier tome contient
un certain nombre de longueurs. Le don que Will reçoit au début de l’histoire
n’est pas beaucoup développé, l’intrigue entre les royaumes se met en place
puis stagne. J’aurais voulu plus d’actions et un peu moins de discussions et de
réflexions entre les personnages. Un autre point m’a gêné durant ma
lecture : le sexisme. Tous les 2/3 pages, on se heurte à une remarque
sexiste sur un personnage féminin de l’histoire. C’est affreusement horripilant
surtout que l’auteure est une femme. Contrairement aux pensées préétablies,
écrire de la fantasy médiévale ne veut pas forcément dire insérer du sexisme dans
l’histoire, ce n’est pas un critère d’écriture.
Pour
conclure cette chronique peu élogieuse, j’ai trouvé l’écriture de Fiona
McIntosh travaillée et fluide mais je n’ai pas réussi à m’immerger dans son
univers à cause des points évoqués précédemment. Je pense ne pas retenter
l’aventure avec cette auteure et me plonger dans d’autres sagas de fantasy qui,
je l’espère, me plairont davantage.
Note :
1,5/5
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