Maison d'édition : Folio
Date de publication : 22 mars 2012
Nombre de pages : 320 pages
Genre : Historique / Drame
Catégorie : Adulte
Tome : One-shot
Prix : 7,80€
Format : Poche
"Camille vient de perdre sa mère. Parmi les lettres de condoléances, elle découvre un étrange courrier, non signé. Elle croit d’abord à une erreur mais les lettres continuent d’arriver, tissant le roman de deux amours impossibles, de quatre destins brisés. Peu à peu, Camille comprend qu’elle n’est pas étrangère au terrible secret que cette correspondance renferme."
Entre deux gros romans de
fantasy, je me suis plongée dans un court récit historique qui promettait de me
faire passer un moment sympa sans être inoubliable. Finalement, cette histoire
a réussi à me surprendre et m’a plutôt plu dans l’ensemble.
Ici, nous suivons deux
histoires en parallèle : celle de Camille qui vient de perdre sa mère et
découvre des lettres auxquelles elle serait mystérieusement liée et celle de
trois personnes que l’on découvre dans les lettres. J’ai beaucoup apprécié
découvrir leurs histoires, différentes et touchantes et suivre leurs
péripéties. Cependant, je n’ai pas réussi à m’y attacher à cause de leurs
personnalités, par moment, niaises et irresponsables.
Quand j’ai lu les premières
pages de ce roman, je ne pensais pas que le thème traité serait celui de la
famille, de l’enfant et de la grossesse tout particulièrement. Le récit
historique ne sert que de toile de fond pour un drame familial mis au premier
plan. Néanmoins, l’auteur a su m’intéresser à son histoire. Elle alterne passé
et présent, lettres et quotidien pour créer un rythme capable de tenir le
lecteur en haleine. La psychologie des personnages est assez bien développée surtout
concernant les idées préconçues de l’époque sur la famille, les enfants… Pour
ce qui est de la fin, j’avoue n’avoir pas tout compris. Elle m’a semblé
beaucoup trop énigmatique et détaché du reste du roman.
Pour conclure, l’auteur a une
plume travaillée, fluide mais j’aurais souhaité qu’elle soit plus prenante et
immersive.
Note : 3,5/5
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